OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Google siphonne à pleins tubes http://owni.fr/2012/10/02/les-commentaires-en-or-du-google-ebookstore/ http://owni.fr/2012/10/02/les-commentaires-en-or-du-google-ebookstore/#comments Tue, 02 Oct 2012 07:00:14 +0000 Claire Berthelemy http://owni.fr/?p=121326

Google a lancé en mars dernier sa toute nouvelle plateforme de vente en ligne : applications Android, musique, films et … depuis mi-juillet des livres numériques. Le 24 septembre, Google Play – le petit nom de la plateforme – est arrivé sur Twitter, l’occasion de chercher un peu comment est faite la partie librairie du grand magasin virtuel. À l’instar d’Amazon et Apple, le dernier né de la galaxie des géants de la vente en ligne est donc… en ligne. Avec une différence notable : sur Google Play, les commentaires et critiques des lecteurs et acheteurs sont une agrégation des commentaires publiés sur les blogs et sites littéraires ou bien sur les autres plateformes, Fnac.com comprise.

Agréger c’est le job de Google. Oui mais.

Le “métier” principal de Google c’est d’agréger les contenus pertinents – algorithme à l’appui – pour en faire quelque chose de lisible pour les utilisateurs : une barre de recherche, quelques mots et le tour est joué. Des applications, des films et des livres dans la besace du géant de la recherche sont ainsi accessibles en un clic ou deux. Sur le principe de l’Appstore, Google Play se pose donc en copie quasi conforme, les supports de lecture diffèrent, c’est tout.

Chez Google – que nous avons contacté -, on explique les objectifs :

Notre objectif est de fournir aux utilisateurs les résultats de recherche les plus pertinents et les plus exhaustifs possibles [...] et d’aider les utilisateurs à trouver des livres et d’autres contenus intéressants pour eux. Nous mettons en avant les livres qui viennent d’être publiés, mais également d’autres livres en fonction de leurs ventes, leur prix, leur catégorie, etc.

En revanche, concernant l’intégration des résultats de Google Play dans leur moteur de recherche maison, ils n’ont ”rien à annoncer de plus à ce jour”. Ce serait pourtant dommage de se priver d’un moteur de recherche si performant.

Une autre différence se situe dans la partie “Livres”. Là où Apple et son AppStore proposent aux possesseurs d’un lecteur de déposer un commentaire à l’achat, Amazon fonctionnant également de la même manière, Google Play permet – outre de déposer un petit mot aux futurs potentiels lecteurs – de lire les commentaires récupérés de Fnac.com, Babelio, Myboox et autres, pour la plupart des livres.

Les ardents défenseurs du géant de Mountain View argueront que Google reste fair play en ajoutant à la suite des commentaires ainsi “récupérés” un lien “avis complet” renvoyant ainsi vers les autres sites marchands. Dans le cas présent, Google se sert donc du nombre de commentaires – les extraits sont parfois denses et permettent de se faire une idée précise de la qualité de l’ouvrage – pour vendre sa soupe lui-même. Deux exemples : Flammarion n’y figure pas encore et est “en cours de négociations” selon Florent Souillot, responsable du développement numérique chez Flammarion et Bragelonne s’est retiré de leur catalogue.

Les commentaires provenant de sites soit marchands, soit agrégateurs de critiques de lecteurs en partenariat avec d’autres plateformes, il y a là un “petit hic” : Quelle équation préfère le lecteur ? Un clic + un clic + un clic + un clic = achat ou un clic + un clic = achat ? Pourquoi acheter un livre en quatre étapes quand on peut le faire en deux ? Le nombre de commentaires sur la page de Google Play attestera de la qualité du livre, les extraits des commentaires élogieux ou assassins sont là pour ça.

Maxime Coupez, senior project manager chez faberNovel, explique le problème posé par l’agrégation des commentaires :

Le tunnel d’achat commence avant d’arriver sur le site, une recherche sur Google par exemple. Google valorise le contenu exclusif, donc le fait que Google Play agrège les commentaires des autres sites, ça brouille le référencement de ces sites sur Google. Le problème se pose dès le référencement sur le moteur de recherche.

Dans la majorité des cas, pour Coupez, “quand les utilisateurs viennent sur Google Play, ils n’y viennent pas pour les commentaires mais pour le service [l'achat de livres, NDLR].” Mais un certain nombre d’études montrent “qu’ils permettent de mieux vendre, en tant que contenu qui rassure l’acheteur et l’utilisateur, même s’ils sont négatifs”. Plus il y a de commentaires et plus le site marchands peut vendre, peu importe d’où viennent les commentaires.

Partenaires particuliers

Concernant les sites “utilisés” par Google Play, on pourrait s’imaginer qu’ils sont au courant. De fait, certains le sont par hasard quand d’autres l’apprennent au cours de notre conversation au téléphone. Pourtant, l’un des porte-paroles de Google précise :

La description des livres est fournie par l’éditeur. Les commentaires des lecteurs proviennent de utilisateurs de Google Play ainsi que d’utilisateurs d’autres sites partenaires.

Partenaires ? Contacté par Owni, Pierre Timmermans, propriétaire du site Critiqueslibres.com, explique :

Nous sommes en partenariat avec Amazon déjà, n’importe qui peut plus ou moins l’être d’ailleurs, mais pas avec Google, qui ne nous a pas contacté non plus.

Amazon rapporte un nano-pactole pour cette association sans but lucratif (ASBL) : tout lecteur arrivant sur Amazon par Critiqueslibres.com permet aux bénévoles de toucher ”200 euros en moyenne et 400 euros les bons mois en fin d’année, c’est 3 à 8% en fonction du montant des achats sur le site”.

Guillaume Teisseire de Babelio – en partenariat avec Amazon, ce qui pour lui ne semble pas incompatible – estime que ça ne le dérange pas : ”nous étions sur Google Books déjà, donc c’est un peu une déclinaison. En plus ce n’est pas l’intégralité des commentaires qui est intégrée.”

Le pari de Babelio ? Permettre que cet échange leur apporte du trafic, à la manière du moteur de recherche Google. En revanche le choix d’Amazon ressemble plus à un choix stratégique sans visée purement financière :

Notre partenariat avec Amazon n’existe pas pour des raisons financières mais parce qu’ils nous ouvrent l’accès à toute leur base de données, de couvertures et de résumés. Gratuitement. C’est pas un choix business. On n’a pas vocation à envoyer vers Amazon. Pour la Fnac c’est plus problématique mais nous, si nos commentaires tronqués sont référencés sur Google Play et qu’Amazon perd de l’argent, ça ne nous change rien. La seule chose c’est qu’Amazon m’empêche de faire des liens vers d’autres libraires, des indépendants par exemple.

Le problème se situerait davantage entre les sites marchands entre eux. En atteste l’échange qu’Owni a eu avec David Pavie, directeur Hachette des sites grands publics – Hachette est propriétaire de Myboox dont les commentaires sont également repris par Google Play :

Le problème ne concerne pas seulement Myboox mais tous les éditeurs de contenus qui cherchent à avoir du trafic. Nous pourrions perdre des ventes, oui, mais c’est très difficile à mesurer. Et surtout ça ne créé pas une fuite de Myboox vers Google Play, plutôt l’inverse, de Google Play, un commentaire peut être lu ensuite en entier sur Myboox. C’est une contrepartie : ils renvoient du trafic chez nous en intégrant nos commentaires.

Problème, Myboox est sous contrat d’affiliation avec Mollat et les achats effectués sur Myboox sont autant de commandes pour celle qui était, en 2006, la première librairie indépendante en chiffre d’affaires et titres en rayon.

La tactique du gendarme

Le moyen pour Google de récupérer les informations ? L’insertion de rich snipets ou micro data, pour laquelle les sites ont été fortement incités par Google et les autres. “L’inconvénient c’est que nous ne savons pas ce qu’ils font du contenu récupéré” explique David Pavie. Qui exprime surtout le piège dans lequel les sites se sont enfermés :

Personne ne peut se passer de ça. Les termes du marché sont imposés par Google et c’est difficile de faire sans.

Le marché imposé par Google, le trafic vers les sites comme grandes batailles, mais alors les liens des commentaires permettraient-ils à Google de se dédouaner et d’envoyer du trafic vers les sites desquels les commentaires proviennent ? “Ils ne vont pas aller cliquer sur les commentaires, parce que ce n’est pas le but et à partir du moment où ils sont rentrés sur le site de Google, ils n’en ressortiront pas” assène Maxime Coupez de faberNovel.


La Fnac que nous avons contactée avec des questions précises en milieu de semaine dernière n’est pas – encore ? – “revenue vers nous”.

Image par Kalexanderson (CC-byncsa) remixée par O.Noor pour Owni

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Les concerts de moins en moins accessibles ? http://owni.fr/2011/04/26/les-concerts-de-moins-en-moins-accessibles/ http://owni.fr/2011/04/26/les-concerts-de-moins-en-moins-accessibles/#comments Tue, 26 Apr 2011 15:11:57 +0000 Capucine Cousin http://owni.fr/?p=31657 Il y a quelques semaines, j’ai assisté à un concert de PJ Harvey à La Maroquinerie, une petite salle parisienne de quelques centaines de places, très prisée pour la qualité de son acoustique. Joli concert, j’étais à 4 mètres de PJ, que j’écoute depuis 15 ans et ses débuts avec le très énervé et jouissif Dry. Je n’ai pas boudé mon plaisir, malgré l’auditoire un peu froid…

Nous étions une poignée de privilégiés à voir la grande dame trash british, qui mêlait punk-rock et mélodies folk. D’autant plus privilégiés que la lady n’a donné que deux concerts en France ce printemps, à l’occasion de la sortie de son dernier album, Let England shake : l’un, à l’Olympia – tarifs prohibitifs (60 € la place) – , et l’autre, à La Maroquinerie, auquel j’ai donc eu la chance d’assister en tant qu’invitée… Comme l’ensemble de l’auditoire. Il s’agissait en effet d’un “concert privé”, auquel n’assistaient que des invités, et des gagnants à un jeu-concours organisé par les partenaires, Deezer et Arte Live Web. Eh oui ! Car ce concert organisé par la plateforme d’écoute de musique à la demande Deezer était réservé aux heureux internautes membres de sa communauté ayant gagné des places via un jeu-concours en ligne – et bien sûr aux habituels invités de ce genre d’événements.

Des prix prohibitifs

En résumé, outre un concert à prix prohibitif pour le commun des mortels (non-invités donc), bien loin derrière les places à 30 € de sa tournée de 2002 – preuve que la star néo-punk s’est embourgeoisée ? – ce concert très privé était la seule alternative. Les concerts seraient-ils devenus un loisir de luxe ?

Ou tout simplement, ce n’est peut-être plus une activité rentable pour les maisons de production… Une étude menée sur quatre ans par le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV), publiée cette semaine, montre en effet la galère pour les jeunes artistes à se produire en tournées. Sur 650 demandes d’aide à la production déposées entre 2006 et 2009 (par de jeunes artistes, mais aussi par des musiciens confirmés comme Thomas Dutronc et Jean-Louis Murat), l’étude révèle une baisse de 22% de la durée moyenne par projet et un recul de 21% de la fréquentation. Ouch…

En fait, les “concerts privés” sont un format, une sorte de package de luxe très marketé en plein développement. Terriblement révélateur d’une industrie musicale en pleine déconfiture. En quête de nouvelles recettes. Depuis quelques années, ce nouveau format de concert se fait discrètement sa place dans les grilles de concerts. Il y a le cas particulier de concerts privés au premier degré – ces cas caricaturaux de chanteurs qui se produisent lors d’anniversaires de milliardaires, payés rubis sur l’ongle, ou qui font des sortes de gigantesques ménages, assurant l’ambiance musicale lors de défilés de mode ou de soirées corporate, comme le cas récent de Sting lors d’une teuf pour la lancement de l’Audi A8 (hélas… tout se perd).

Mais une autre sorte de “concert privé” commence à avoir les faveurs des majors : organisé par une marque, il est destiné à sa seule communauté, formé des gagnants à un jeu-concours en ligne, tirage au sort ou autre. On est bien loin du modèle de concerts simplement sponsorisés par des marques – radios, majors musicaux, marques de produits high-tech..

Des concerts qui relèvent autant de l’offre musicale que d’un nouveau package marketing, organisé – certes toujours par des radios et chaînes musicales, mais aussi des marques qui ont plus ou moins à voir avec cet univers : Deezer (le site de streaming musical) et Arte Live Web pour le concert privé de PJ Harvey, la Fnac pour ses Fnac Live (prochain jeu-concours : Moriarty…). L’occasion de générer des contenus exclusifs, qui seront accessibles en ligne à sa seule communauté : ce que propose SFR sur son portail SFR Live Concerts. Car l’opérateur téléphonique s’est lui aussi engouffré dans la brèche, en ouvrant son Studio SFR et ses showcases en 2008.

Co-branding et charity-business

Pour d’autres, les concerts privés sont un produit d’appel marketing pour attirer la clientèle prisée des djeuns… Jackpot pour la Société Générale, qui s’est associée à Universal Music pour organiser les concerts So Music. C’est en septembre 2008, lorsqu’ils ont lancé une carte bancaire co-brandée (un “nouvel espace publicitaire”, comme j’en parlais alors dans ce billet), “So’ Music”, destinée aux djeuns (important de les fidéliser.. pour qu’ils restent ensuite dans ladite banque), leur offrant entre autres des places de concerts à tarifs réduits… Concerts privés organisés exclusivement pour eux. Une forme de sponsoring d’un nouveau genre, en somme.

Même le charity business s’empare de ce format de micro-show exclusifs. Depuis le 4 avril, plusieurs chanteurs – Raphaël ouvrait le bal au Grand Palais – se sont succédés à des concerts privés réservés aux bénéficiaires d’un tirage au sort parmi des prêteurs (au minimum 20 euros) de MicroWorld, une plateforme de mircrocrédit qui met en relation prêteurs et entrepreneurs.


Article publié initialement sur Miscellanees.net sous le titre Les “concerts privés”: les concerts sont-ils devenus un loisir de luxe ?

Illustrations Flickr CC Christing-O K-Meron et Silent(e)

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La FNAC pirate-t-elle encore HADOPI ? http://owni.fr/2009/07/15/la-fnac-pirate-t-elle-encore-hadopi/ http://owni.fr/2009/07/15/la-fnac-pirate-t-elle-encore-hadopi/#comments Wed, 15 Jul 2009 17:25:49 +0000 Stéphane Favereaux http://owni.fr/?p=1899

Denis Olivennes, dans le cadre des directives fixées par N. Sarkozy, en sa qualité de PDG de la FNAC, donc au premier chef concerné, est chargé par l’ex-ministre de la culture C. Albanel d’explorer les voies possibles pour lutter contre la contrefaçon et le piratage numériques. Il lui fallait aussi réfléchir…. au développement d’une offre culturelle numérisée pertinente. Que c’est beau sur le papier. Presque émouvant.

On le sait maintenant, il est inutile d’y revenir longuement, les propositions du SNEP, reprises par la mission Olivennes, et ayant initié la délicieuse HADOPI sont irréalistes. Les problèmes posés quant aux respects des libertés individuelles sont connus de tous.

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Denis « Jack Sparrow » Olivennes

En 2008, la FNAC, dont le patron est garant de l’intégrité, se retrouve au milieu d’un sac de nœuds à l’ironie magnifique : le monsieur anti-piratage, père putatif d’HADOPI est épinglé par Le Canard Enchaîné qui révèle que des DVD commercialisés par l’enseigne semblent être d’origine douteuse, voire totalement pirates, les livrets étant de qualité médiocre, les DVD ne comportant pas la moindre impression, les logo sont flous, des erreurs dans les titres et le repérages des pistes légion. Il était alors question de concerts édités par Masterplan et Wow Corporation. Les artistes dont les œuvres ont été piratées et vendues au prix fort par la maison Olivennes étaient entre autre Jimi Hendrix ou Eric Clapton.

Voici donc un peu plus d’un an, la SACEM se montre modérée en précisant que « Les gens de la FNAC sont un peu « légers » quand ils achètent ces produits-là ». La FNAC se dédouane, à la façon d’un enfant de 5 ans : « nous achetons 262 000 références par an et nous avons plus de 600 fournisseurs. Ils savent ce qu’ils nous vendent, ils sont responsables. C’est à eux d’être honnêtes. On ne va pas, à chaque commande, demander au fournisseur qu’il nous prouve que son produit possède toutes les autorisations. Maintenant, si quelqu’un nous prouve qu’il n’est pas légal, on le retire des rayons » Un distributeur de produit culturel n’est donc pas responsable ? ne vérifie pas la qualité et la légalité de ce qu’il vend à des clients qui deviennent receleurs de DVD pirates ?

Stop ou encore ?

Le rapport Olivennes institue donc une Haute Autorité chargée de surveiller les citoyens sur la toile pour pister les sauvageons téléchargeant des fichiers musicaux, vidéos etc. Les condamnations sont donc dorénavant possibles. Malheureusement, les majors oublient facilement qu’un « pirate » est un client potentiel. Quant à la FNAC… elle continue.

A l’instar du Canard Enchaîné, Siné Hebdo, dans un article de Jérôme Bonnet paru le 24 juin 2009, montre que les faits se poursuivent avec la vente de DVD proposant des concerts de groupes rock ayant acquis une certaine notoriété : Les Rolling Stones, Queen, etc., enregistrés dans des conditions plus que douteuses. J. Bonnet précise dans son papier que « la Fnac écoule ses Stocks » quinze mois après avoir promis de retirer des rayons des DVD pirates, si l’on en croit les propos des dirigeants lorsque l’affaire est venue sur la place publique au premier trimestre 2008.

cd_1Nouvelle donne au Nouvel Obs ?

Si D. Olivennes donne son crédit à la loi HADOPI, on peut être légitimement en droit de se demander si le groupe dont il a assuré la direction au moment des faits est dans la même ligne légale ! Qu’en pense le nouveau patron du Nouvel Obs, Denis Olivennes, magazine qui en son temps avait relayé une pétition réunissant Jean-Louis Aubert, Khaled, Benabar, Sinclair, Keren Ann, M… Ces artistes avaient signé, à l’appel du Nouvel Obs, un texte pour qu’il soit mis fin aux nombreux procès contre les pirates Pascal Nègre, grand Manitou d’Universal contre le piratage avait, en février 2005, répondu : “Avec cet appel, vous voulez tuer l’industrie musicale ou quoi ? [...] Pourquoi ne pas lancer un appel en faveur des chauffards de la route ?“.

D. Olivennes – FNAC – P. Nègre – HADOPI… le quatuor fatal du téléchargement et du piratage se réunit pour notre plus grand plaisir dans ses contradictions. Que vas faire D. Olivennes avec le Nouvel Obs maintenant ?

Affaires(s) à suivre… jurisprudences éventuelles aussi !

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