L’addiction aux jeux vidéo n’existe pas

Le 05/04/2012

[lu sur Psy et Geek]

"Addiction : perte de contrôle et poursuite du comportement malgré ses conséquences négatives".

Si l'académie de Médecine reconnaît que la pratique intensive des jeux vidéo chez les jeunes peut mener à certaines dérives -"perturbations du sommeil, troubles du comportement alimentaire (surpoids, grignotage), absentéisme et/ou échec scolaire, retrait social, diminution des autres activités (familiales, sportives et culturelles)" - elle recommande d'utiliser l'expression "pratique excessive" plutôt que "addiction au jeu vidéo" dans une publication parue le 1er mars.

Le but est d'éviter l'amalgame entre l'enfant et l'adolescent d'un côté et l'adulte de l'autre.

Considérant qu’il faut distinguer les comportements des enfants de ceux des adultes vis-à-vis des jeux sur écran dans la mesure, notamment, où les jeux d’argent sont en principe interdits aux mineurs et où les comportements à l’adolescence ne peuvent pas laisser préjuger de leur évolution à l’âge adulte


Autrement dit, sans "consensus scientifique" sur la détermination du phénomène d'addiction dans le domaine du jeu vidéo, c'est la similarité avec la dépendance aux jeux d'argent qui pourrait inciter l'emploi du terme "addiction".